Laurent Gaudé a reçu le Goncourt 2004 avec « Le soleil des
Scorta » et à mon avis c’est un prix mérité. C’est un roman qui mêle
plusieurs thèmes et ce mélange fait que l’histoire ait une foce spéciale.
On parle de l’amour, de la morta, de la fierté, de la famille, de
l’importance du travail, de la souffrance, de la joie, du silence et des aveux.
C’est grave à ces thèmes que nous connaissons la lignée des Scorta.
Dans ce chef-d’ouvre, Laurent Gaudé nous met dans un petit village italien.
L’auteur nous raconte une histoire qui nous dait plonder dans le village de
Montepuccio et qui nous fait vivre avec la famille Scorta, avec un début
explosif et déroutant.
Les Scorta appartiennent à une lignée familiale qui descend des criminels
et qui naît à la fin du XIXe siècle jusqu’aujourd’hui. C’est un
roman magnifique qui nous fait vivre dans une terre en friche où les rancunes
et les amours vont cachés et ils sont la pierre angulaire de l’existence des
hommes aussi humains que mythiques. Quand on lit le roman, au d´but nous ne
voulons pas être un Scorta, nous ne voulons pas appartenir à cette famille, en
revanche, quand nous connaissons l’amour profond qui’ils se montrent
mutuellement sans aucune forme de haine, d’envie, de rancune et de discorde,
nous voudrions être un Scorta.
Dans le roman, on peut trouver un style de récit très rapide et animé mais
en même temps recréé et détaillé. J’ai soulingé comment Laurent Gaudé a décrit
l’effet que le soleil a sur les sentiments et sur la santé des Scorta. Comme
exemple, j’ai choisi pour vous ce texte sur la mort de Domenico Scorta, c’est
tout simplemente génial : « Ils trouvèrent leur frère assis sur sa
chaise, au milieu des oliviers, les bras ballants, la tête penchée sur son
torse, le chaupeau à terre. Mort. Calmement. Une petite brise chaude lui
soulevair doucement les mèches de cheveux. Les oliviers, autour de lui, le
protégeaient du soleil et l’entouraient d’un doux bruit de feuilles ».
Il y a des parties du roman qui ont été écrites en première personne et
courtout aux temps passés, ce sont les textes où parle Carmela et elle raconte
sa vie à Don Salvatore. Son aveu sera son testament pour sa petite-fille Anna,
l’avenir des Scorta.
Montepuccio |
No hay comentarios:
Publicar un comentario